Les perspectives sur les négociations entre le Fonds monétaire international (Fmi) et le Congo sont rassurantes, a indiqué le 6 juillet à Brazzaville, le chef de la délégation de cette institution, M. Aivo Andrianarivelo.
Il a donné cette information à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le ministre de la Coopération et de la promotion du partenariat public-privé, M. Denis Christel Sassou-N’Guesso. A cette occasion, il a fait savoir qu’une équipe du Fmi effectuera une mission virtuelle au Congo, dans le cadre des négociations.
«Bientôt, une équipe du Fmi va faire une mission virtuelle pour voir l’évolution des données macro-économiques et tout ce qui concerne l’économie en général. Et c’est après l’évaluation des perspectives qui seront présentées que le Fmi va déterminer l’appui à apporter au pays», a dit M. Andrainarivelo.
En tant qu’administrateur représentant du Congo, a-t-il souligné, il est nécessaire de connaître le pays, afin d’apporter des conseils, surtout de recevoir les perspectives et les recommandations pour les relayer au Conseil d’administration du fonds.
Dans le but de soutenir le Congo, les deux parties ont aussi échangé sur les plans et les perspectives du nouveau gouvernement. A cet effet, M. Andrainarivelo a annoncé qu’au cours de cette mission, la délégation du Fmi va rencontrer d’autres ministres et le chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, pour faire le tour d’horizon du programme de l’Exécutif congolais.
Aussi, il s’agira de discuter sur le nouvel élan que le pays va bientôt connaître. «Nous espérons la sortie de crise. Mais actuellement, nous sommes dans la crise et la combattons d’une façon ou d’une autre. Nous sommes ici pour une première visite et préparer le terrain pour un meilleur avenir pour le pays. Nous cherchons toujours à améliorer les relations entre le Fmi et le Congo», a-t-il dit.
En outre, M. Andrianarivelo a fait entendre que des réflexions sur la révision des instruments d’aide aux pays sont en cours au sein du Fmi. Ainsi, il espère que les voies de l’Afrique seront entendues afin que les instruments qui sortiront de ces discussions soient focalisés, en particulier pour le cas de l’Afrique et des économies des pays en développement pour une croissance soutenable et durable.